dimanche 16 mars 2025

Ya Habibi

 

 

 


Pour toi, mon amour, j’ai erré sur les chemins de pluie, les sentiers rocailleux et j’ai tenté de faire jaillir une source d’une fontaine de sable.

J’ai pris délicatement ta main et je l’ai posée sur mon cœur qui a battu la chamade au rythme des tambours.

J’ai cherché la rose ineffable pour l’effeuiller sur ta poitrine et j’ai pétri la pâte d’un pain de noces ardentes en tendant l’oreille aux bruits du marché.

Je suis allée au souk pour acheter les légumes-soleil qui accompagneront un carré d’agneau dans le tajine des beaux jours.

Ya Habibi, un voile doré a protégé mes yeux pour que la nuit ne surgisse pas dans un champ d’étoiles lors de ta venue, prince de l’amour vêtu de soie et chaussé de sandales de cuir fauve comme le dieu Hermès aux ailes d’argent.

Ya Habibi, la rose ardente des passions s’est échappée d’un nuage et c’est ainsi que nous avons vécu un rêve enchanteur à la manière des mélodies anciennes où le velours et la dentelle s’alliaient à l’orgue de barbarie pour transformer une môme des rues en diva de la passion.

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