Rue Aragon
Rue Aragon où éclot comme une rose éternelle le nom d’ Elsa
aux yeux incomparables et à la plume d’ Amazone, mes amis Josette et Claude
offrent aux passants des poèmes ocellés de turquoise et d’émeraude.
Josette, magnifiquement coiffée, vêtue avec goût et parée de
bijoux originaux, apparaît comme la déesse Flore des temps nouveaux et lorsqu’elle
choisit une tenue de brousse, c’est pour clamer haut et fort le droit à notre
terre de survivre aux ravages causés par l’amour inconsidéré de ce qui apparaît
dans la Bible comme le pire des maux, sous le vocable de « veau d’or ».
Claude, modeste et solide comme le pont neuf, emprunte à
Molière le regard sceptique et incisif sur une société en mal de vivre.
Rue Aragon, Claude et Josette nous rappellent qu’un Jean
Giono fit évoluer les mentalités et ils nous incitent à aller de l’avant pour
honorer les fontaines, les sources et toutes les beautés de la nature,
éphémères et fragiles comme les ailes des papillons, choyés et aimés par ce
couple magique qui vit toujours l’amour de leur adolescence, vouée à un idéal
de fraternité et d’une égalité, de plus en plus fluctuante et menacée.
Je vous invite, mes amis qui aimez la liberté, à rejoindre
Claude et Josette, rue Aragon où vous me trouverez tout naturellement, mon
petit carnet de notes à la main.
Rue Aragon, l’amour vous attend, courez-y, chers amis et
nous ferons ensemble un serment pour que renaisse l’idéal de notre jeunesse !
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