Ils sont
partis, le cœur ardent, ils n’avaient que 20ans ! La liesse du départ, les
fleurs, les baisers de leurs promises ou de leurs femmes sont devenus des
souvenirs pour les chanceux qui ne furent pas sacrifiés le premier jour du
combat.
Leur
pantalon garance et leur gamelle luisante faisaient d’eux des cibles faciles et
ils jonchèrent rapidement la terre saturée de leur sang. L’erreur fut
rectifiée, on créa le bleu horizon et les vétérans donnèrent le nom de Bleuets
aux jeunes arrivants qui s’abritèrent dans les tranchées gluantes sous la
pluie.
La bleusaille
eut fort à faire pour rester en vie jusqu’à ce que l’on signe enfin l’armistice
dans une clairière à Rethondes.
Les monuments
aux morts jalonnent les petits villages et l’on peut parfois lire avec
consternation les noms d’une fratrie et de leur père rappelé pour prêter main
forte face à un ennemi déterminé à s’emparer de notre beau pays, la France !
Qu’elle vive
éternellement, cette belle patrie parfois décriée mais porteuse pour toujours
des valeurs de la démocratie dans une devise inoubliable : Liberté, Égalité, Fraternité.
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