Quand
le silence est lourd et que meurent les roses, des soleils oubliés jaillissent
de ma plume afin de faire renaître les mondes disparus.
Les
sources, les étangs où glissent les cygnes parmi les lotus, me donnent la clef
des chevaliers ardents qui partaient guerroyer au loin pour que la justice
éclate et se fige au nom des divinités celtiques vivaces en ce bel aujourd’hui.
Et
voici que surgit le château oublié de la belle endormie avec sa cohorte de
servantes, de valets et de l’entourage noble d’une maison où se croisent
cuisiniers de charme, maîtres d’armes, philosophes et gens de lettres.
Des
tournois de vaillance et de jeux d’esprits s’organisent autour de la princesse
qui régente une armée de couturiers, de brodeurs et d’artisans aux doigts d’or.
Un
peintre s’ingénie à reproduire l’entourage charmant de la princesse qui se
tient modestement sur le côté en jouant de l’éventail.
Des
danseurs de flamenco interprètent des figures au rythme des guitares.
Dans
une atmosphère féerique le château se fige sur les hauteurs d’une colline et j’apprends
qu’une suite m’y est attribuée en ma qualité de conteuse.
C’est
avec plaisir que je reçois cette aimable invitation mais souhaite pourtant
vivre parmi les jonquilles, les jacinthes et les roses de mon jardin et je cède
mon tour à des amis conteurs qui fourmillent autour de moi.
J’offre mon stylo or à
celui qui voudra se rendre dans le château oublié où ne l’oubliez pas, se tient
la plus belle des princesses !
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