Tes douces mains dessinent des
arabesques sur mon corps et elles m’effleurent avec tant de délicatesse
qu’elles réveillent la fée de la forêt qui, gît dans les replis de mon cœur.
Les cheveux ornés d’une guirlande
de fleurs et de fruits d’automne, chaussée de ballerines, la fée court à la
recherche du château aux mille étangs où se mirent damoiselles, et damoiseaux.
Un concert où dominent la harpe et
le violon l’attire en un bosquet.
Des jeunes gens jouent à la balle
en riant. Ils échangent des gages et en suivant les chemins de la carte des
amants, ils s’échappent dans la forêt où les cœurs perdus se rencontrent pour
l’éternité.
Mon doux aimé, tes mains se nouent
aux miennes et me voici à nouveau rivée à tes lèvres et à ton amour, si réel
que la fée s’évapore pour entrer en un cœur vierge de tout amour fou.
Que vienne le temps d’aimer !
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