Dans le calice de tes mains, j'ai
bu l'élixir des fées de Brocéliande et je suis partie sur les chemins embaumés
à la recherche de l'oiseau bleu.
J'ai longtemps marché à la
manière des pèlerins et je suis enfin arrivée à un curieux croisement où l'or,
la turquoise, le rubis et la topaze se renvoyaient les éclats des âmes des
chevaliers morts au combat.
Je me suis assise sur un banc de
pierre et j'ai rêvé du retour de mon bel ami à l'âme bleue.
La turquoise s'est alliée à l'or
du calice de ses mains et je l'ai retrouvé, avec sa fougue de poète, chercheur
de rêves ciselés dans la blondeur des chevelures aimées.
Voulant être l'unique, la seule,
l'éternelle, j'ai renoncé au vin de fleurs et j'ai choisi de suivre
l'arc-en-ciel de l'oiseau des oueds enfouis sous les fontaines de sable pour
déraciner les cieux.
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