Il me reste des opéras à écrire, des romans à composer
et des poèmes à mettre en musique mais le temps s'étire et des larmes de
fée deviennent des pirogues pour descendre les rapides de l' Amazonie.
Je regarde les oiseaux et les fleurs, je goûte les offrandes de la
nature, gelées, gâteaux de semoule à la vanille et j'empoigne les lianes
qui vont m'emporter dans un univers étrange que je ne connais pas et
que je brûle de découvrir dans toute sa splendeur.
Dans l'au-delà
de mes rêves, je me promène en robe longue et en maniant un éventail
comme à la Belle Époque et tout cet enchantement me ramène à des
rouleaux de papyrus qui attendent les pinceaux de l'art qui va et vient
en un tressage de mots couleur turquoise.
Il me reste le temps d'écrire, encore et toujours, les rêves de mon enfance qui se métamorphosent en princesses attendant leur prince charmant.
Que d'autres rêves ornent les ciels de lit, moi je me contente de ces bribes de bonheur et je demande seulement qu'on me laisse juste un peu de temps pour en réaliser une ébauche des merveilles perdues en ce monde.
Que renaisse le temps des rivières grises et du roulis des pierres incrustées de mots comme autant de hiéroglyphes à déchiffrer !
Il me reste le temps d'écrire, encore et toujours, les rêves de mon enfance qui se métamorphosent en princesses attendant leur prince charmant.
Que d'autres rêves ornent les ciels de lit, moi je me contente de ces bribes de bonheur et je demande seulement qu'on me laisse juste un peu de temps pour en réaliser une ébauche des merveilles perdues en ce monde.
Que renaisse le temps des rivières grises et du roulis des pierres incrustées de mots comme autant de hiéroglyphes à déchiffrer !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire