La fonte des glaciers s’avère inéluctable et tandis que
chacun s’interroge sur le devenir des vallées devenues la proie des eaux
fougueuses, je m’accroche à un rêve de jeunesse, l’edelweiss que j’aimais
contempler au terme d’une escalade en forêt.
En regardant cette fleur d’amour, je songeais à celui qui m’offrirait son cœur, velouté comme les pétales immaculés du rêve devenu fleur.
Les jours se sont enfuis, la nuit est venue car j’ai perdu l’homme de ma vie, celui qui resplendissait tel un soleil sans cesse renaissant.
Dans la pénombre, je cherche à tâtons la fleur d’amour, celle qui est si belle qu’on ne peut pas la cueillir et c’est un rossignol qui m’a apporté la plume irisée de l’espérance.
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