jeudi 15 octobre 2015

À Sarah





Sarah, ma douce colombe, je te veux dans mon jardin où j’ai semé, pour toi, des ancolies, des pavots et des myosotis, de la couleur de tes yeux.
Ma petite Forget-me- Not, je te soignerai si bien que tu ne voudras jamais me quitter et que la mort elle-même aura de la peine à t’emporter dans un autre jardin dont je serai l’unique absent.
C’est pourquoi je veux te cajoler jusqu’à la nuit des temps. Je construirai une pergola où il te sera agréable de goûter des pâtisseries orientales et boire du thé au jasmin. Et puis, comme tu en as l’habitude tu pourras feuilleter ton cahier d’écriture et y noter les rêves qui ourlent tes paupières dans un reflet nacré.
Sarah, ma douce, Sarah ma belle, je combattrai les monstres qui tenteront de t’enlever. Ils ne parviendront pas à nous séparer car souviens-toi de nos serments d’enfants, un cœur unique sera le nôtre  et nous vivrons ainsi jusqu’à ce que l’un de nous deux se fane et parte vers un ailleurs céleste où il renaîtra dans toute sa beauté

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