Un jour, en Macronie, une pluie
d'édelweiss nimba la vallée d'un voile velouté et nacré.
Sous les sabots des chèvres, les
fleurs s'étaient détachées des rochers pour apporter aux âmes égarées le signe
de l'espérance.
Le chantre des Hautes Pyrénées,
jadis connu sous le nom de renard béarnais vint apporter sa caution sous forme
d'alliance à l'homme jeune et dynamique qui pouvait porter le projet d'une
France éternelle, de Jeanne d' Arc au Général de Gaulle, sans plier, comme le
roseau de la fable.
L'arc des sourcils en forme de
triangle victorieux en disait long sur sa détermination à réaliser une loi
fiable et incontournable.
L’écœurement des citoyens était à
son paroxysme après les révélations du Pénélopegate et autres dossiers
sulfureux.
Décidés à rendre à la France son
honneur, les deux hommes qui avaient pour point commun des attaches béarnaises
se faisaient fort d'éradiquer la tourbe provinciale, balzacienne, installée au
cœur de la capitale.
L'or des coffres brillait et se
cachait au sein de savants montages qui avaient nécessité des trésors
d'ingéniosité au détriment d'actions bénéfiques pour le bien de tous.
C'est ainsi qu'auréolé des fleurs
de l'espérance et du soutien d' hommes et de femmes de valeur, le jeune
Emmanuel, au prénom prédestiné, entreprit une campagne qui le conduirait à une
victoire possible et souhaitée pour que la France revive enfin dans toute sa
beauté.
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