Toi qui cherches l’amour
Toi qui cherches l’amour, l’amour fou des poètes,
authentique et éternel, sache que tu ne le trouveras pas sur les berges d’un
oued, dans une oasis, sous la forme d’une princesse des Mille et une nuits,
vêtue de soie et de mousseline, parée de bijoux précieux.
C’est au détour d’un chemin de campagne qu’elle t’apparaîtra
ou au cœur d’une ville pleine de marchands et de passants.
Elle aura l’ineffable beauté des femmes kabyles et son
sourire énigmatique venu du fond des âges illuminera tes jours et tes nuits si
tu es capable de gagner son cœur.
Les mains chargées de fleurs, elle entrera dans sa demeure,
allumera le feu et préparera la soupe du soir et la semoule destinée aux
enfants.
Mais pour que ce miracle d’amour apparaisse à tes yeux éblouis,
il faut que tu pratiques une ascèse et chasses les démons qui ont envahi ton
corps avide de plaisirs faciles et de pensées frivoles.
Après avoir délivré son message, la conteuse rangea son
écritoire et s’en fut au fin fond de sa retraite, dans sa pergola décorée de
roses et de groseilles, à l’écoute des oiseaux, porteurs d’espérance et d’amour.
C'est vraiment passionnant !!!
RépondreSupprimerWow Marguerite! Très beau!
RépondreSupprimerMerci les amis ! y a-t’il une ouverture pour la radio afin que l'on entende ma voix, chère Inès ? Quant à Constantine, c'est un rêve pour qui a placé, comme moi, un livre d' Albert Camus, L'été au panthéon de son cœur !"Aimons encore aimons toujours" Victor Hugo
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