Venu de loin, chaussé de
sandales taillées dans l’argent du bouleau, il est arrivé chez nous, celui que
l’on n’attendait plus.
Vêtu de nuages et de toile de lin, ses yeux
bleus étincelant d’amour, ses mains percées des clous déchirant les chairs, il
a souri et le soleil a roulé sous les feux d’ardentes chansons aux mots
inédits.
Ses paroles ont flotté dans l’irréelle candeur des
rondes enfantines puis elles ont disparu, une à une, en laissant un soupçon de
rêve et d’amour.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire