Le bel amour, de soie sauvage, de perles et de dentelles, où
donc est-il, ma douce aimée ? Est-il si loin qu’on ne puisse pas le
rattraper, en jouant au volant par exemple ou au croquet, voire à Colin -Maillard ?
Au fil du temps ce grand amour s’est rétréci comme une peau
de chagrin pour figurer dans une seule main
mais je le garde précieusement, le poing serré car il s’en faut de peu
qu’il ne s’envole et rejoigne les palombes qui survolent nos terroirs occitans ;
Le bel amour, le grand amour, l’unique, le véritable a
survolé les montagnes et s’est métamorphosé en fleurs des montagnes aux pétales
de velours, près des chamois et des aigles.
Le bel amour , impossible et authentique, je l’ai
emporté en tamisant un torrent pour y trouver de l’or et j’ai placé des
paillettes dans un coffret de cristal qui m’inspire mille et une chansons,
toutes de verre soufflé et de pervenches, comme tes yeux, mon aimée, mon
unique, ma fleur d’amour qui jamais ne se flétrira par la grâce de mon chant
qui s’égrène par-delà les monts et les
vallées où brille l’étoile de Vénus.
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