jeudi 15 février 2018

Le lys de pourpre





Jamais lys ne fut plus beau et plus pur : il promettait d’avoir une belle taille élancée et d’offrir au jour le charme inégalé de sa virginité mais hélas, un prédateur voulut faire de cette fleur une proie qu’il déchirerait pour la punir de sa beauté et il réussit ce crime avec volupté et désir de cacher au monde son implacable cruauté.
Une petite goutte de sang contraria ce silence qu’il dégustait avec passion, certain de n’être jamais démasqué et c’est ainsi qu’une effroyable marche en direction de précipices, ceux que les conteurs provençaux réservaient à la cabre d’or, cet animal légendaire plein de grâce et de poésie et l’on fit ainsi, avec l’aide de chiens, ces animaux qu’elle aimait tant, une macabre découverte, celle d’un petit crane enfoui sous la neige.
Le soleil pleura du sang et chacun se recueillit en son reposoir intime pour crier au jour l’amour, tout l’amour que l’on réservait à une innocente petite fille, pleine de vie et si belle, condamnée brusquement à une mort si cruelle qu’il nous est insupportable d’en connaître tous les détails tant ils sont monstrueux !
Repose en paix chère âme si pure et sache que tu es dans nos cœurs à jamais, Maëlys , notre aimée pour toujours !

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