C'est la seule chanson de Georges Brassens qui ne m'a jamais émue car, en fait, elle me rappelait des mauvais souvenirs d'adolescence !
J'adorais rêver sur les bancs publics du jardin situé près de mon lycée mais hélas alors que je n'avais aucune attitude équivoque, pensant seulement à admirer les splendeurs automnales ou printanières, un individu se glissait sur mon banc et se rapprochait subrepticement de ma personne, allongeant le bras et prenait des allures de sioux, jusqu'à ce que je finisse par prendre la fuite !
Que de moments fugaces, désagréables et pleins de regrets en ce qui me concerne !
Si l'on peut infliger une amende à ces briseurs de rêves, j'en serai enchantée !
Hantée par ces souvenirs fâcheux,
j'ai écrit une pièce de théâtre dont l'élément de décor principal est un banc :
cette fois, plume vengeresse en mains, j'ai chassé les importuns pour organiser
des rencontres littéraires et sympathiques, traitant par ailleurs, comme il se
doit, des sujets actuels ...
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