Les roses de mon âme se sont figées
à jamais en cristal de Bohème. C’est dans ces coupes que boit mon seigneur et
maître, le prince de mes rêves les plus fous.
Il galope dans les plaines blondes,
caresse les feuilles des oliviers et des mandariniers et pense à sa promise qui
l’attend sur l’autre rive de la mer bleue.
Il se revoit enfant et sourit mais
soudain un orage l’emporte dans un caravansérail où dansent les tsiganes au son
des guitares et des violons.
Je l’attends patiemment puis je me
laisse glisser dans un autre monde où règnent les fées de mon enfance.
Elles ont des fleurs dans les
cheveux et sourient à l’espoir au parfum de blé mûr.
Alors résignée, je décide de rester en leur
compagnie et de ne plus attendre le galop d’un cavalier.
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