Les
amis qui ont coutume de me lire seraient tentés de me dire : " Marguerite,
où sont les roses, les bleuets et les coquelicots dont tu émailles tes textes
avec bonheur" ? Alors il me suffirait de leur répondre en pastichant le
grand poète Pablo Neruda qui triplait des appels désespérés en découvrant les
cadavres des Républicains dans les rues de Madrid : " Venez voir le sang
dans les rues" !
Je pourrais dire sur tous les tons tragiques :
" Brigitte Bonello gît sur son sac de couchage comme une poupée de cire et
chacun sait que cette matière, pour une poupée est gravissime, elle peut fondre
ou se liquéfier avec la création de poches d'eau, ce qui, en l'occurrence n'est
pas une figure de style mais une triste réalité" !
Que
des djembés sonnent la charge puisque les tambours n'ont pas été entendus et
que des anges en myriades combattantes se fassent entendre de l'administration
où l'on bloque les lettres d'appels au secours car notre Brigitte se meurt et
là encore ce n'est pas une imitation de Bossuet, c'est une atroce réalité !
Sauvons-la
par tous les moyens car elle n'a pas démérité et son souhait est celui de
reprendre du service pour sa patrie !
Sauvons
Brigitte Bonello !
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