lundi 8 novembre 2021

Djamila aux doigts de fée

 



Elle a quitté son oued, Djamila, ma Djamila aux doigts de fée et elle a surgi dans ma vie pour me réconforter.

En dépit de la douleur qui me taraude, j’ai saisi mon tambourin, j’ai enfilé ma djellaba et je t’ai accompagnée pour danser, des larmes plein les yeux.

La danse de l’oiseau de feu a imprimé notre corps, faisant de nous les prêtresses de l’amour et du soleil réunis.

Djamila, ma Djamila aux jolis yeux soulignés par le khôl ancestral, tu m’as donné la main et nous avons fléchi le genou, offrant au dieu de la rivière les diamants de la passion.

Surgissant de l’onde, la taille ceinte par un pagne de perles d’eau, le génie de la rivière s’avance vers toi, Djamila et avec ton consentement il t’emmène dans le lit du fleuve de l’éternité.

Il t’installe comme une diva dans une grotte de nacre.

Un lit à baldaquin t’y attend ainsi qu’un canapé rose brodé de perles et de corail.

Demeurée sur la rive, j’écris, à l’encre de seiche, sur un parchemin grège et or l’histoire de Djamila aux doigts de fée, partie vivre une fabuleuse page d’amour en compagnie d’un amant divin.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire