mercredi 3 novembre 2021

Papa

 



Tu es parti si vite que je n’ai pas eu le temps de te remercier pour tout ce que tu as fait pour moi, de mes premiers pas jusqu’à mes quarante ans.

Tu as toujours été à mes côtés, m’aidant de toutes les manières pour que je trouve le bon chemin.

Tu as suivi tous mes matchs de tennis, te dissimulant parfois dans un buisson, à la de Funès, pour me prodiguer des conseils.

Tu es même devenu juge-arbitre afin d’être à nos côtés de manière constante, Jean-Noël et moi.

Par la suite, tu as été fier de moi au Lycée Notre-Dame de Saint-Méen-Le-Grand et lorsque je suis devenu sommelier, tu m’as accompagné à Paris, au Georges V pour mon entrée au Louis XV à Monaco.

Tu as franchi la mer pour m’apporter en Irlande la voiture dont j’avais besoin, conduisant pour la première fois à l’anglaise, en compagnie de Maman.

Tu as toujours été vigilant quant à l’entretien des véhicules que j’ai eus en ma possession, de ma première Renault 5 aux suivantes, revêtant la tenue de mécanicien pour assurer les vidanges et veiller à la bonne marche de la mécanique.

Bref, ma vie aurait été bien difficile si tu n’avais pas toujours été là pour m’apporter ton précieux concours.

C’est avec joie que je vous ai servis à La Ville Blanche de Lannion chez les frères Jaguin lors du réveillon de l’an 2000.

Maman et toi en aviez gardé un souvenir impérissable.

L’âge et la maladie se sont ensuite emparés de toi mais tu as toujours gardé, à mes yeux, le panache de la modestie qui était le tien.

Repose-toi, Papa, tu l’as bien mérité.

Tes fils et leur mère ne t’oublieront pas.

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