« Belle nuit, ô nuit d’amour
Souris à nos ivresses
Nuit plus douce que le jour
ô, belle nuit d’amour »
Une jolie vestale surgit dans la nuit et à l’aide d’un attelage féerique conduisit Vincent Niclo à Chambord tandis que la barcarolle d’Offenbach égrenait ses notes mélodieuses.
Le château était illuminé aux chandelles et lorsque Vincent pénétra dans la salle de bal où la volte et le menuet mettaient les jambes des danseurs à dure épreuve, il vit son reflet dans un miroir : vêtu selon la mode en vigueur à la Renaissance, il avait fière allure, rivalisant d’élégance avec le duc de Nemours ou le duc d’Amboise.
Certes il n’avait pas la haute taille du roi François 1 er à qui l’on doit l’adage « Souvent femme varie, bien fol qui s’y fie » mais son allure quasi princière lui valut des regards appuyés de maintes beautés.
Mais c’est la vestale Flavie qu’il choisit pour être sa cavalière.
Après une volte musclée, ils s’adonnèrent au menuet qui permettait à chacun de faire valoir ses atouts de charme.
« Le temps fuit et sans retour
Emporte nos tendresses
Loin de cet heureux séjour
Le temps fuit sans retour »
Vincent chanta cette strophe avec délicatesse et obtint une salve d’applaudissements.
Le Roi le fit chevalier d’amour et lorsque le bal fut terminé, il y eut un feu d’artifice où les cœurs lumineux abondaient.
Flavie prit la main du chanteur et l’emmena vers le carrosse féerique qui le ramena chez lui, des étoiles dans le cœur.
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