Décidé à unir les forces de la terre et du ciel en une harmonie turquoise, Julien partit à la recherche de l’oiseau bleu, cet oiseau mythique tant de fois recherché par les poètes.
Il crut l’apercevoir près d’un lac où se mouvait la blonde silhouette de celle qu’il aimait :
« T’aimer sur les bords du lac
Ton corps sur mon corps qui respire
Pourvu que les hommes nous regardent
Amoureux de l’ombre et du pire ».
Les paroles moururent sur les lèvres de Julien : il se laissait envahir par une passion troublante et fusionnelle.
« J’ai trompé la mort
La pente est facile
Serre-moi encore
Que mes anges vacillent ».
Une strophe plus tard, Julien revit l’oiseau céleste qui lui apporta la sérénité.
« Je reviendrai fort
Surprendre la cime
La rivière et l’or
Font prendre racine ».
Cet acte de foi proclamé et porté par l’oiseau bleu devenu messager de l’amour, Julien prit le chemin du retour , enveloppé dans la cape turquoise de l’espérance.
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