J’ai dans le cœur des
milliers de princes qui chevauchent à la recherche d’une princesse égarée dans
ce monde.
Ces princes sont si
beaux que des roses naissent spontanément à leur passage.
Cependant mes princes
préférés sont les hommes bleus au regard droit. Leur poignard étincelle et
tandis qu’ils avancent hardiment dans le désert, des sources jaillissent des
pierres cristallines. Je me prends à rêver d’un dernier voyage. Sous la tente,
je boirais du thé et mangerais des galettes sucrées tandis qu’un poète me
lirait les épopées de l’époque où les hommes blancs n’existaient pas encore.
Pourquoi les forces
divines n’ont-elles pas empêché leur progression ? Pourquoi se sont-ils
imaginé qu’ils étaient chez eux dans un pays qui ne leur appartenait pas ?
La mort dans l’âme, j’accepterais les présents et demanderais mon congé avec
beaucoup de tact.
Je sais gré à tous ces
princes de m’avoir aimée envers et contre tout. Ils se sont aperçu que mon cœur
battait à l’unisson du leur et que jamais je ne pourrais nuire à leur image si
belle et si pure.
J’ai dans le cœur des princes qui chevauchent et qui
veulent leur liberté car ils savent que le monde a besoin de leur force et de l’amour
de leur terre qui s’égrène au fil des roses qui naissent et meurent sous le
grand ciel bleu.
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