Un ange jeté sur le
bitume avec pour signe de reconnaissance une perle fichée dans un lobe d’oreille,
une silhouette d’elfe et un talent immense, une voix du plat pays et une interprétation
voisine de la perfection, tel m’apparaît Stromae, anagramme de Maestro, le
titre qui lui convient superbement !
Oui, c’est le Maestro sans conteste, le prince
de la chanson actuelle, le Mozart des adolescents avec je ne sais quelle
réminiscence des tambours rwandais qu’il n’a jamais écoutés.
Stromae, l’ange du
Rwanda nous rappelle, si c’était nécessaire, l’horreur du génocide qui s’est
abattu comme un fléau biblique sur une population désignée pour le massacre,
les Tutsis aux traits fins et délicats.
Ton père n’a pas voulu
te reconnaître, Stromae, tant mieux ! Il fut seul à mourir sur la terre
rwandaise et nous t’avons gardé dans la patrie de Jacques Brel et nous savons
aujourd’hui que le prince tant attendu depuis sa disparition, c’est toi,
Stromae, pour notre grand bonheur.
Pourquoi ne reprendrais-tu pas ton prénom de baptême,
Paul, celui qui nous rappelle l’apôtre du Christ qui marcha encore et encore
pour faire entendre la voix de l’amour ?
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