Sur l’éphéméride de ma
destinée, j’ai contemplé les edelweiss de ma jeunesse. Ils accompagnaient les
bouquetins sur les rocs proches des neiges éternelles et c’est alors qu’elle
est apparue, dans une envolée de dentelles immaculées, la reine des neiges des
contes de fées.
Elle m’a priée de
venir en son palais et nous sommes parties en traîneau derrière un attelage
Husky puis parvenues au but, un impressionnant édifice de cristal de roche
taillé et sculpté, nous avons foulé des tapis d’inspiration berbère, en laine.
Dans la salle de
réception, après les ablutions et les rafraîchissements d’usage, nous avons
écouté les romances des poètes et j’en ai retenu une qui m’a paru adaptée à ma
vie : « Sur les ailes d’un cheval fougueux, j’ai franchi monts et
vallées pour te retrouver, amour de ma vie, aux tempes blanchies mais au cœur d’un
pourpre intense, comme au premier jour et j’ai pleuré d’émotion puis j’ai
commencé ma romance d’amour ».
Au lendemain de cet extraordinaire périple, j’ai
retrouvé mes edelweiss et je les ai portés chez le joailler pour qu’il m’en
fasse des bagues, des colliers, des bracelets et un magnifique diadème que j’ai
envoyé à la reine des neiges, pour preuve de ma gratitude et de ma fidélité à
son royaume.
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