Pour te jurer
fidélité, ô ma belle, j’ai posé des asphodèles dans tes cheveux et je t’ai
contemplée, sous la lune, l’éternité d’un instant.
Je me suis endormi en
rêvant aux étoiles que j’ai voulu attraper comme les enfants.
Au lever du jour, il
ne restait de ta beauté de déesse que des pierres de lune et du quartz.
Tu étais partie, me
laissant affronter les mystères du jour, nouvel Orphée sans son Eurydice !
Alors j’ai pris ma
lyre et j’ai chanté jusqu’à ce que je meure pour te retrouver dans un paradis
où vont tous les poètes mais je t’ai cherchée en vain.
N’étais-tu donc qu’un songe ?
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