Je voudrais poser ma tête au creux de ton épaule, ô mon
bien-aimé et respirer le parfum qui émane de toi, si particulier, si enivrant
que je le reconnaîtrais entre mille.
Ta peau, couleur ambre est soyeuse, au toucher et j’ose à
peine promener mes doigts sur ce parchemin qui ouvre les célestes portes de l’amour.
Je me blottis contre toi et je rêve de pays lointains où l’on
aime dormir au bord de l’eau, front de mer ou oasis pleines de charme, sous des
tentes orientales impliquant des mets servis dans des plats d’argent.
Que le thé s’écoule en filets dorés et remplisse des verres
stylisés et si fins que l’on se brûle les doigts en les tenant dans sa paume !
Un ange déploie ses longues ailes fines, bleutées, aux
ocelles de paon et protège notre couple, fragile et aimant, passionné comme on
l’était autrefois, à l’époque des blés d’or et de ses chansons envoûtantes, à
la faveur des coquelicots qui ondulent sous le vent.
Un ange m’a bercée de ses ailes d’or et m’a conduite vers le
palanquin de mariée qui m’emmènera dans le pays des rêves éternels.
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