La Maritza
Dans les flots argentés de la Maritza, la blonde Sylvie
vogue à la recherche du temps perdu, celui où son seul prénom, associé à celui
de Johnny, déchaînait les passions des foules.
Il faut dire qu’elle était si belle, Sylvie, avec sa
splendide chevelure, ses beaux yeux et son air mutin !
Elle aurait été l’incarnation de princesses légendaires si
la mode avait offert aux chanteurs de sa jeunesse la possibilité de faire rêver
à l’aide de comédies musicales.
Elle aurait pu être la petite sirène d’ Andersen, la Belle
au bois dormant de Perrault et servie par des livrets ensorcelants, elle aurait
été une reine musicale incontestée.
Mais il lui suffisait, après ses premiers beaux succès
personnels, d’être la compagne, l’épouse de Johnny pour enflammer les foules.
Aujourd’hui encore, afin de perpétuer la mémoire de son
premier grand amour, le second étant son fils David à qui elle décerna une
couronne royale dans une chanson culte, elle monte sur scène, interprétant les
mélodies de sa jeunesse avec fougue et tendresse.
Il se dit que son principal manager et répétiteur n’est
autre que David, toujours sublime et royal.
Que vive ce trio pour que ne meure jamais l’âme d’une idole !
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