Sur un air de bossa nova
Sur un air de bossa nova, j’ai scellé mes lèvres contre les
tiennes, et nous avons dansé, cœur contre cœur, jusqu’à ce que l’aube nous
surprenne, enlacés et passionnément amoureux
puis nous sommes partis, chacun de son côté, en faisant le serment de ne
jamais chercher un rendez-vous, contraire au destin.
C’est ainsi que je suis restée seule, contemplant parfois
les nuages et rêvant de t’y découvrir dans un reflet rosé.
Ma patience a été récompensée car un jour, j’ai vu passer
des oies sauvages et l’une d’elles, la plus belle, l’oie de tête, a déposé à
mes pieds, un bijou des plus étranges : c’était un cœur de turquoise où
brillaient des paillettes d’or. Je l’ai mis sur ma poitrine et il s’est mis à
battre, me donnant l’impression d’avoir ton cœur près du mien et nous ne nous
sommes jamais quittés, dansant parfois au clair de lune, les pieds nus sur l’herbe
verte de mon domaine.
Un éclair d’argent nous a foudroyés un beau soir et nous
sommes partis vers le pays du non-retour qui est celui de l’amour.
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