La princesse aux pieds nus
Mon amour, ma beauté, ma princesse aux pieds nus, tu m’es
apparue dans un halo de brume, revêtue de perles de rosée et tu m’as enchanté !
Je me reposais dans une roselière et cette vue m’a
littéralement ébloui : tel un soleil pourpré, tu as régné au tréfonds de
mon cœur comme une reine incontestée et je t’ai aimée avec une telle fougue,
une telle force que la chevalière venue de mes ancêtres s’est brisée !
Je t’aime à la folie et ce n’est pas un vain mot car il me
semble que je suis entouré d’un millier d’oiseaux qui entonnent des chants pour
louer ton incomparable appartenance au monde de la féerie.
Tu as brusquement disparu et j’ai cru que mon cœur se
fendait en rubis d’amour que je ferai enchâsser pour orner un autel voué à cette
passion, née parmi les roseaux et les lys d’eau.
Je suis reparti vers mon palais et j’ai envoyé à tous les
vents des suppliques passionnées jusqu’à ce que tu me reviennes, ma beauté, ma
princesse aux pieds nus et que je te prenne dans mes bras vigoureux pour que,
jamais, tu ne puisses plus t’échapper !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire