Automne ardent
Les roses se meurent, mon aimé et je m’effeuille dans tes
bras, poussée par l’ardent désir de ta passion renouvelée.
Bientôt les oies sauvages passeront au-dessus de nos têtes
et leur formation en triangle nous rappellera que le temps du retrait en terre
hospitalière est arrivé.
Enveloppée dans un duvet nacré, ourlé de pourpre, j’attendrai que revienne le temps des rivières blondes,
charriant des pépites d’or dans leur sillage.
Nous serons les orpailleurs de demain et tamiserons la
poudre dorée qui nous permettra de vivre un amour de feu et de lumière.
Les roses se meurent, mon aimé mais moi, je suis toujours là
pour chanter les amours folles des couples enchanteurs et éternels.
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