« Véra, belle princesse
Fleur de noblesse
Au pur sang bleu
Au gentilhomme austère
Elle préfère
Le pauvre gueux
Au cœur de cette femme
Une sublime flamme
A fait jaillir la limpide clarté
D’un amour vrai dans sa simplicité
Puisqu’il donnait sa vie
Pour sa Véra jolie
Elle voulut suivre dans le trépas
Le pauvre batelier de la Volga ».
Vêtu d’une houppelande bordée d’hermine, Vincent Niclo, ténor des steppes et de la toundra, partit dans le pays des rennes en troïka attelée de chevaux blancs.
Il longea la Volga, cherchant la trace du batelier amoureux.
L’ombre des amants flotta sur le fleuve, projetant Vincent dans un champ où vivaient et mouraient des fleurs de glace.
Les bateliers de la Volga, chanson entonnée avec force par les Chœurs de l’Armée Rouge ,firent entendre leur flamme patriotique.
Les chanteurs entourèrent Vincent, l’emmenant jusqu’au palais des tsars où il se coucha sur une fourrure d’ocelot. La princesse était à ses côtés, jouant avec son sautoir de perles.
Les chanteurs emportèrent le ténor qui s’éveilla, des rêves plein la tête et une chanson merveilleuse sur les lèvres.
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