J’ai mis mes perles d’Orient,
mon caftan turquoise et ma ceinture d’argent puis je suis partie, pieds nus,
sur les chemins poudreux du rêve.
J’ai si longtemps marché que je suis arrivée au bord
de la mer. Là, j’ai écouté le chant des vagues et je me suis mise à composer
des poèmes sur le parchemin des épineux nichés dans les dunes puis j’ai attendu
un signe du ciel. Il est arrivé sous la forme d’un voilier arborant la croix de
Malte, celle de nos chevaliers, alors, sans peur, je suis montée à bord et nous
avons suivi les étoiles et le chariot de feu.
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