Dors mon petit quinquin
« Dors, Min p'tit quinquin,
Min p'tit pouchin, Min gros rojin
Te m'fras du chagrin
Si te n'dors point ch'qu'à d'main ».
Min p'tit pouchin, Min gros rojin
Te m'fras du chagrin
Si te n'dors point ch'qu'à d'main ».
Les paroles de la célèbre berceuse s’égrènent au pied de la
statue que l’on peut admirer dans un square lillois, si paisible et si propice
à la rêverie et, la nuit, des petits fantômes se glissent à ses pieds pour y
trouver refuge et secours plein de tendresse.
Ce sont des orphelins, des enfants maltraités, parfois même
battus, et cette dentellière de marbre s’anime pour eux et les enveloppe de sa
maternité triomphante.
La dentellière les aime comme ses propres enfants et les
dorlote avec cette chanson apaisante, évoquant des paradis enfantins où
dominent les sucres d’orge et les fêtes foraines.
La ritournelle leur redonne vigueur et espoir et au petit
matin, dès les premières lueurs de l’aurore, les enfants tristes reprennent les
chemins de la vie, une étoile au fond du cœur !
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