Les jardins de Voltaire
« Dans les jardins d'mon père ou Au jardin de mon père
Les lilas sont fleuris (bis)
Tous les oiseaux du monde
Viennent y faire leurs nids
Auprès de ma blonde
Qu'il fait bon, fait bon, fait bon
Auprès de ma blonde
Qu'il fait bon dormir ».
Les lilas sont fleuris (bis)
Tous les oiseaux du monde
Viennent y faire leurs nids
Auprès de ma blonde
Qu'il fait bon, fait bon, fait bon
Auprès de ma blonde
Qu'il fait bon dormir ».
Les chansons édulcorent le plus souvent les situations
délicates : « auprès de ma blonde », tout devient riant et
aimable ! pourtant les retours de guerre et les privations avaient un goût
amer dans les ruelles ouvrières et l’on s’en échappait par des mélodies et des
ritournelles qui donnaient envie de danser.
Les jardins de Voltaire, bien des siècles auparavant,
étaient une incitation à la dynamique commerciale et au goût du repos bien
savouré après des aventures sans fin comme dans Candide.
« Cultivons notre jardin » clôt le roman
philosophique qui balise toutes les situations extrêmes de ce dix-huitième siècle
plein de tribulations et de volonté d’avoir une prise philosophique et concrète
sur le monde en mouvement.
La colonisation et ses effets pervers « c’est à ce prix-là
que vous mangez du sucre » dit le « nègre de Surinam » à Candide
qui était horrifié de le voir amputé, les querelles religieuses qui prenaient
un tour maléfique avec des bûchers dressés pour les hérétiques et la soif sempiternelle
de l’or avec le rêve de l’ Eldorado, nous ont fait réfléchir et avancer dans la
compréhension de notre civilisation.
Candide est certainement le livre culte de l’homme qui
souhaite le progrès et qui n’hésite pas à regarder son histoire dans sa
totalité.
Les jardins ont bien évolué et aujourd’hui ils reviennent
sur la scène médiatique, trouvant même parfois asile sur les toits de Paris où
les abeilles dit-on prolifèrent loin des produits nocifs utilisés en guise de
pesticides.
Cultivons notre jardin peut rejoindre les jardins de mon
père et devenir des maximes populaires dont le bon sens et l’amour de la nature
ne sont pas exclus.
J’y adhère bien volontiers, semant çà et là les roses de la
poésie qui ont toujours guidé ma vie !
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