Les amants d’un jour
Les amants d’un jour se retrouvent toujours, dans la mémoire
des roses, des violettes et du lilas, sur les rives d’un lac où voguent les
fleurs de lotus.
Outre-miroir, Alice croise le lapin blanc qui se réfugie
dans un bosquet de pivoines où s’abritent des enfants pour y lire des contes, à
loisir.
Sylvette jure à Sylvain qu’elle ne le quittera jamais et
tous deux partent dans les bois avec leur âne Cadichon et les petits lapins qui
gambadent auprès d’une biche et de son faon.
Pleine de tendresse pour ces amours enfantines, je me tourne
vers les églantines de mon adolescence et les marguerites de ma signature.
Rien n’a changé, si ce n’est les rides du temps, inexorable
et sans appel.
Les amants du jour se séparent pour toujours et chacun
regagne sa demeure, sans regret, avec, au cœur, l’étoile filante du souvenir.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire