Comme Philibert se l’était promis, il émit le désir de construire une maison au bord de l’étang et il s’ouvrit au bourgmestre de son projet afin d’obtenir les autorisations nécessaires.
Le maire fut enchanté par ce plan et promit son aide. Le point délicat consistait à ne pas avoir un veto de la part des chasseurs qui avaient construit une palombière pour rester à l’affût lors des migrations.
Peu désireux de nuire à cet endroit paradisiaque, le couple promit de bâtir leur maison sur l’autre rive.
L’endroit repéré, on commença les travaux. Les matériaux de base, pierre de taille, bois, briques et faïences furent disposés de telle sorte que la maison présenta une façade séduisante avec des colombages pouvant attirer les oiseaux.
Les travaux allèrent bon train, les entrepreneurs locaux se félicitant d’avoir des commandes précises et intéressantes.
Philibert recruta également des jardiniers qui aménagèrent une grande partie de friches, les transformant en potager, verger, roseraie avec des allées bien dessinées, dotées de bancs et de fontaines.
Lorsque les travaux furent terminés, les amants célébrèrent leur mariage puis partirent en voyage de noces dans la région natale de Philibert , Les Andelys.
Ils passèrent de délicieux moments dans le manoir du marié. Des fêtes se succédèrent et Diane découvrit les fastes de la vie de château.
Elle trouva des toilettes somptueuses à sa taille et les familiers du duc lui envièrent une compagne aussi parfaite.
Après cette halte féerique, les jeunes mariés éprouvèrent le besoin de revoir leur étang. Ils se mirent en chemin et arrivèrent au soleil couchant.
Philibert fit une belle flambée dans la cheminée et Diane battit des œufs du poulailler en omelette, l’agrémentant de fromage et de lardons fumés.
Ils passèrent une nuit merveilleuse et s’éveillèrent de bon matin pour admirer le vol des oiseaux et retrouver les moments magiques de leur découverte du bonheur.
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