En se promenant sur les boulevards de sa capitale, Charlize croisa le regard perçant d’un Apache de l’ère moderne. Quelque peu effrayée en dépit de sa bravoure naturelle, elle laissa tomber par mégarde l’un de ses gants en dentelle. Un jeune homme le lui rendit et l’invita à prendre place dans sa calèche. Charmée, Charlize répondit à l’invitation et prit place auprès de Gabin, son sauveur du soir.
Le cocher les conduisit dans un parc où se dressait un château en briques rouges étincelant au soleil couchant.
Gabin aida la jeune femme à descendre de la calèche et ils franchirent le perron ensemble, main dans la main.
Une femme de chambre conduisit Charlize dans sa suite décorée à la mode de la Belle Epoque, l’aida à se détendre, prendre un bain et déguster un en-cas de bonne facture.
Après avoir lu quelques pages d’ Alfred de Musset, Charlize se vêtit d’une chemise de nuit victorienne et se glissa sous l’édredon d’une alcôve fleurdelisée.
Le lendemain, la jeune fille s’éveilla avec l’entrée d’Adeline portant un plateau d’où s’échappaient les parfums d’un petit-déjeuner complet.
Adeline aida ensuite Charlize à faire une toilette soignée et lui présenta un assortiment de jolies robes aux tons variés. Charlize choisit un ensemble rose feu et fit crisser ses jupons en linon.
De jolies bottines à lacets complétèrent sa toilette. Munie d’un réticule en soie bois de rose, elle rejoignit Gabin qui l’attendait, vêtu d’un costume en velours jade rehaussé par des bottes en cuir naturel.
Gabin offrit son bras à son invitée après l’avoir enveloppée dans une cape en laine Mohair et tous deux se promenèrent dans les jardins qui leur présentaient une page d’amour inscrite dans les feuilles d’automne et ses fruits charnus.
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