Ma sœur, mon rêve, ma douce-aimée, entends-tu la romance du vent ?
Il te demande de renoncer aux tons gris et de te vêtir d’un rose ardent pour renaître au jour.
Las, ma mie, mon amie de cœur, telle la rose du petit prince déracinée et jetée aux quatre vents, j’erre comme une âme en peine et il m’est difficile de vivre dans un univers où mon époux, fauché par l’ Ankou, n’est plus à mes côtés pour m’aider à affronter les tourbillons du temps.
Résiste aux vents mauvais, pour lui car il n’aimerait pas te voir ainsi recroquevillée dans ta robe couleur de misère. Ouvre les fenêtres et laisse le vent t’envelopper de sa douce mélopée !
Le vent se tut et l’amante éperdue retrouva l’amour de vivre l’espace d’un instant !
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