Prince de la nuit, mon Amour, mon
Aimé, je sculpte ton corps dans les nuages et je m'unis à toi dans une douce
mélopée.
Mes yeux, ma vie, mon âme, tu es
en mon cœur comme un élixir d'amour.
Tu es un opéra fabuleux et je
feuillette le livret de ton chant qui s'égrène à la façon des rossignols, en
cascades musicales.
Cette complainte est une
ritournelle d'offrande perpétuelle de fleurs et de serments d'amour.
Ces roses et ces promesses, je
les tresserai en une toile ancienne où voisinent les bosquets et les rondes
enchantées de ceux qui embarquent pour Cythère, sans espoir de retour.
Larguons les amarres, mon prince
et allons sur la rivière des amants où l'on croise gaiement princes et bergères
en un menuet savant.
Dansons sous les étoiles et
cueillons une à une les fleurs veloutées des cimes où courent les chamois pour
rapporter à la reine des neiges éternelles, le bouquet de l'immortalité.
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