Lorsque
la lune est apparue dans tout son éclat, j’ai décidé de peindre mon visage de
tous les reflets de ton âme bleutée et je suis partie à pieds, mes mocassins
laissant des pétales fauves sur le chemin.
J’ai
ainsi marché, longtemps, longtemps, croyant qu’au bout de la longue route des
croyants, je retrouverais ta haute silhouette, tes mains de poète et tes yeux
d’émeraude mais je n’ai vu que des ombres dans le Val celtique de ma jeunesse.
J’ai
appelé à mon secours mon amie de toujours, celle qui manie le pinceau comme la
vestale du Graal mais elle n’a pas pu m’aider. Elle était à la recherche d’un
regard, d’un sourire, d’une fleur ou d’une pyramide et les hommes ne venaient
plus hanter sa mémoire.
Alors
je suis repartie seule, comme toujours, un nuage sur les paupières et un
sourire en forme de rose sur les lèvres.
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