D’immenses coquelicots, frêles et robustes, ont formé une liane qui s’est élancée vers le ciel.
Ces fleurs du rêve, annonciatrices des moissons, ont incité Johnny à faire une entrée en scène inédite.
Les bottes ourlées de ces merveilles florales, Johnny a entamé son spectacle avec Requiem pour un fou.
Dans notre imaginaire, le coquelicot frémit et personne n’a oublié la voix chaude de Mouloudji. Comme un ptit coquelicot résonne en nous, à l’unisson du Requiem.
Les deux chansons s’harmonisent, chaque chanteur incarnant l’amoureux passionné devenu criminel sous la pression de la jalousie.
Une cape de lin brodée de bleuets, de coquelicots et d’épis de blé protège le torse humide du chanteur à la fin du spectacle dédié à l’amour.
Rendant au centuple à son public l’émotion partagée au fil de ses chansons, Johnny s’enroule dans la liane magique et repart vers les cieux tandis que les coquelicots du cœur s’inscrivent à jamais dans le paradis passionné de notre âme.
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