Dans les jardins du
bonheur, des oiseaux de paradis repoussent les orages.
Droit dans ses sabots,
le maître des lieux fustige du regard l'herbe folle, les ronces et les leurres
qui détruisent l'harmonie des lieux puis, prestement, arrache et rafraîchit.
La
fatigue ne peut l'habiter. Son désir de restituer la beauté est si fort qu'il
ne sent pas la douleur. Que lui importe le flux du sablier ? Il ne se
redresse que lorsque la tâche est achevée. Enfin heureux, il siffle au pied du
lilas des Indes et répond aux oiseaux qui lui donnent un avant-goût de l'Eden.
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