De mémoire d’ange, on
n’avait jamais entendu de biniou dans les jardins d’Éden.
À la vue de son
petit-fils arborant fièrement chemise de lin et gilet brodé par les soins de sa
maman, le jour de ses noces, grand-père laissa échapper une larme qui magnifia
la mariée, délicate et décidée en ce moment inoubliable. Puis il cueillit une
rose d’éternité et la déposa tendrement sur les joues de sa femme que, pour la
première fois, il n’avait pas à son bras. Ce fut une bien belle noce avec le charme
d’antan.
Grand-père,
heureux, se rendormit dans son éternité.
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