Avec la majesté
d’un Titanic insubmersible qui serait ancré sur un îlot de verdure, l’hôtel
Parc Beaumont offre ses flancs à la lumière.
Dans ses jardins intérieurs, de somptueux
divans incitent à la méditation ou à la rêverie. Un appel mystérieux nous aide
à trouver la clef du parc. J’ai cru voir un aigle se poser tout près de la
rotonde où se mire le soleil.
De nombreux
invités s’y pressent, respectant à la fois les lois hospitalières du monde
antique et du monde moderne avec une porte sur l’Asie grâce au respect des
éléments fondamentaux. Combien d’aèdes ou de geishas se sentiront chez eux dans
ce palais des temps modernes où cohabiteraient sans réserve Calypso, Nausicaa,
Pénélope et le divin Ulysse ?
Avec un tel
paquebot, cet explorateur de la mer qui s’ouvre à l’horizon des Pyrénées aurait
trouvé son Ithaque sans coup férir.
Dans la grotte
où rêvent les sirènes, le petit génie du lieu nous guide vers les mondes
parallèles de l’édifice qui se recoupent en une pièce où circulent mets
raffinés et vins présentés par de grands échansons. Lulli aurait sublimé un tel
endroit pour orchestrer ses opéras.
Le Roi de
Navarre, désertant le Louvre, aurait aimé se ressourcer dans sa bonne ville de
Pau avec un tel palace prêt pour des voyages insolites dans de curieux espaces
interstellaires et pourtant si conforme à l’authenticité du patrimoine.
Sur
un air de la Flûte Enchantée, que la fête commence !
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