Sur la route des pas
perdus, j’ai retrouvé mon chemin. Il était lumineux, brillant des souvenirs
couleur lilas. Les livres enluminés égrènent leurs histoires enchâssées dans
les pierres des torrents, au Pas de Roland, l’homme qui souffla du cor à en
mourir, pour avertir son Empereur qu’un félon les avait trahis.
Les pages s’envolent
au gré du vent et reconstituent de nouvelles légendes où brillent les soieries
des toilettes de bal et claquent les éperons des cavaliers caracolant dans les
fractures du temps.
Princes et princesses s’aiment et se marient au son
des cloches qui tintent, composant une chanson, éternelle et joyeuse, du nom de
l’épée de l’Empereur Charlemagne, Joyeuse, perdue dans les lacs des territoires
conquis, il y a bien longtemps, pour l’amour d’une terre qui s’illumine au fond
de notre cœur.
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