Comme un poème adressé
aux anges, le chant d’un oiseau se propage dans le ciel pour finalement
inscrire sa portée musicale dans le cœur d’un poète, d’un berger ou d’un
promeneur de l’aube au bord d’une rivière qui roule les pierres au rythme des
saisons.
Moi qui passais par-là,
j’entendis ce chant et l’inscrivis sur la mémoire vive de mon prochain livre de
contes, bruissant des ailes déployées de ces symboles vivants du trait d’union
entre la terre et le ciel.
La fée des oiseaux
parée de plumes flamboyantes donne la main aux enfants qui écoutent les
histoires éternelles des mondes en mouvance.
Un grand bal costumé
permet à chacun de revêtir les plus belles parures d’une multitude d’oiseaux,
éventails légers, aigrettes, robes, capes ou boléros agrémentés de plumes
chatoyantes.
De nombreux serments furent
échangés et oubliés…. Pas tout à fait cependant puisqu’ils tapissent l’intérieur
des nuages où rêvent les anges.
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