Les nymphes folles brodent les nénuphars endormis près d’un
berceau où rêve Mélusine … Petite fée, aide-nous à vivre sous les ombrages. J’entends
le vent de la mer, il apporte les drakkars et de grands géants qui vont écraser
nos pervenches. Ne les laisse pas approcher.
Les nymphes sages tissent la toile qui flottera sur le
grand mât du dernier navire en partance, le mien peut-être ? Les esprits
des rochers ont écrit en lettres d’or « Espérance »…« Espérance »…Curieux
petit mot qui flotte aux vents de mer… et pourtant je ne veux pas partir …
Les nymphes au cœur brisé enchâssent les rêves petits
enfants sages et leur racontent qu’un jour viendra du fond de l’océan une
génération d’hommes au fier regard, sans mensonge, et les enfants sourient …
Et moi, je cherche la Nymphe, l’Unique, je cherche
la nymphe triste aux yeux de mer, celle qui berce éternellement un enfant qui
ne lui appartient pas, je cherche la dame au tailleur myosotis, je cherche la
dame sans visage et qui n’est que lumière.
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