Rose d’amour, rose d’eau, rose de vie,
rose, mille roses, des pétales aux quatre vents
et dans les ailleurs de mes rêves, un baldaquin d’or
où s’éventent les oiseaux de paradis.
Rose, aurore de mes jours, je t’effeuille loin derrière
moi.
Eurydice du présent, je m’ingénie à disparaître à chaque
seconde.
Rose du temps, rose des vents, je me disperse à l’infini.
L’aurore aux doigts de rose d’Homère,
je la retrouve avec la très pure émotion des Hellènes.
Rose, je te multiplie aux porches des cités, je te cloue
aux portes d’airain, mais peut-on fixer un songe ?
Je te laisse fuir et t’épandre sur les pavés d’or fin
de mon enfance.
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