Renouveau
De retour à l’école des enchanteurs, Aurélien et Lucile
gardèrent en leur cœur les souvenirs de Puymirol comme une parenthèse
merveilleuse.
Ils reprirent leur place dans leurs cours respectifs et
après avoir connu une avancée enthousiasmante dans leur art et la connaissance
de leur être intérieur, ils renouèrent avec la discipline et la fréquentation
de leurs camarades pour développer leurs compétences.
L’école leur apparut comme un havre de bonheur et dorénavant
ils n’éprouvèrent plus le désir de s’échapper ou de vivre en duo fermé une
expérience amoureuse.
L’école devait être une ouverture sur le monde et à ce
titre, elle se devait d’introduire dans sa formation un apprentissage constant
de la vie.
Parvenant à la même conclusion par des chemins diversifiés
se voulant pédagogiques, la fée des Lumières fit venir dans son établissement
des dentellières en provenance de Bretagne.
Tiphaine, élève d’arts graphiques et littéraires associés,
était native de Quimper et elle éprouvait une admiration sans limites pour ces
dames pleines de talent qui faisaient naître des œuvres merveilleuses de leurs
doigts agiles.
Elle avait inséré cet art dans son domaine littéraire,
écrivant de manière artistique proche de la dentelle dans son essence, ses
contes, nouvelles et romans.
Son meilleur ami, Tugdual, natif de Roscoff, rêvait de
voiliers et de voyages autour du monde sur les océans menacés par une invasion
de substances nocives et plastifiées.
Il se rapprocha plus encore de Tiphaine et tous deux
connurent des échanges passionnés dont la Bretagne occupait une place
prépondérante.
Pour ne pas connaître un épisode fugitif au sein de l’école,
la fée des Lumières créa des stages dans les provinces, au gré des désirs
secrets de ses élèves.
C’est ainsi que naquit le premier stage d’ouverture sur le
monde réel et qu’il se déroula en terre de Brocéliande, si propice aux
légendes.
Nous en donnerons des détails dans un prochain épisode.
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