Une rose d’or
Se déployant en mon cœur, au son de la Traviata, une rose d’or
a proclamé l’éternelle victoire de l’amour.
« La fleur que tu m’avais jetée » de Carmen s’est
unie à la violette et à la marguerite de l’immortel Verdi jusqu’à ce qu’une
petite musique, sonate de Vinteuil, flirte à notre oreille, avide de messages
porteurs d’espérance.
Les chevaliers qui ont rapporté de Jérusalem les codes de l’amour
courtois, créant des jardins d’amour en leur domaine seigneurial à leur retour,
ont fait entendre la voix de la sagesse.
Troubadours et trouvères ont renouvelé la poésie de l’amour,
seule capable de mettre à mal les forces diaboliques venues d’un monde où le
brassage commercial démesuré règne en maître.
L’or de ma rose s’est fondu en paillettes qui sont revenues
à leur source, créant le flux de la rivière des lendemains de l’espoir.
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